Je suis tombé récemment sur des compte rendus de manipulations électriques réalisées à l’Institut Électrotechnique de l’Université de Grenoble (Faculté des Sciences) datant de 1919 / 1920.
Je me suis alors remémoré les cours de manipulations électriques de ma prime jeunesse quand, au Lycée Léon Salva de Sotteville je préparais un B.E.I (Brevet d’Enseignement Industriel) en électricité.
Je me souviens de l’attention particulière que les élèves portaient à la rédaction de ces compte rendus, de la partie théorique de ces manipulations avec ses démonstrations à base de formules, les modes opératoires, le plan d’installation des différents éléments du montage tels que rhéostats, piles, ampoules, commutateurs, ponts de wheatstone, décades à résistances, ampèremètres, shunts, voltmètres, wattmètres, galvanomètres balistiques (tous ces matériels de marque Chauvin Arnoud et A.O.I.P), et in fine les résultats avec les tableaux de mesures et ses justifications, les courbes sur papier Canson millimétré.
Il fallait porter un très grand soin dans la présentation du document; les titres, sous-titres, unités de mesures des tableaux et des courbes devaient être faits à la plume palette à l’encre de chine.
Quels intérêts à passer autant de temps dans la présentation de ces documents? N’aurait-il pas été plus bénéfique de consacrer une partie de ce temps à faire des exercices de maths ou de physique ? Lire la suite