Si la triode m’était contée !

TriodeME REVOILA ……
 
Mais si, souvenez-vous, le type un peu beaucoup bizarre qui balbutiait de l’électronique…mais oui, faites un effort, la purée, les frites et le Titanic, ça y est, ça vous revient, vous y êtes, et bien, c’est moi R2D2 qui revient vous pourrir l’été avec mes lignes insipides.
Tout cela, c’est de la faute à la chaleur, 38 °C sur la terrasse, 32 °C au 2ème dans mon gourbi sous les toits, pardon mon atelier. Pas moyen de faire quelque chose sous ce cagnard, je ruisselle rien que d’y penser, sale temps pour les bêtes grasses.
Donc mon neurone s’ennuie et il se dit : «  Tiens, c’est un temps à écrire, pas trop d’énergie, un crayon, du brouillon, des idées et là, une lumière, c’est le cas de le dire, et si on parlait des tubes électroniques dits aussi lampes ? »
C’est l’application d’un principe découvert par Thomas Edison ( un obscur affairiste-chercheur-inventeur américain du Nord qui ne laissera pas grand souvenir dans l’Histoire), notre Edison avait à résoudre l’éclairage des villes U.S. Jusqu’alors confié au gaz. Après moult essais, il inventa la lampe à incandescence que nos politiciens ( eux aussi affairistes) viennent de condamner à mort, au moins en France. De rebonds en rebonds, l’éclairage public fût à incandescence aux States, d’abord en courant continu, mais devant les problèmes rencontrés fût confié à de l’alternatif qui sera plus commode à transporter par des transformateurs . Seul problème, cohabitaient des lampes à culots édison pour courant continu et des lampes à culots édison pour courant alternatif comme l’apprennent très tôt les arpettes sur les chantiers comme les mèches à bout rose d’ailleurs.
Donc notre brave Edison s’est rendu compte que dans son ampoule pleine de vide où chauffait un filament qui éclairait, il  se passait des choses étranges.
Ce filament, chauffé, laissait s’échapper des électrons par définition négatifs, qui se baladaient dans le vide. On introduisit alors une électrode à l’opposé du filament qu’on appellera anode. Quand on polarise cette anode en potentiel positif, les électrons subitement attirés, foncent vers l’anode. Alors, histoire de voir, on met une source de courant continu dont le plus va à l’anode avec un ampèremètre en série et dont le moins va au filament qui a sa propre alimentation, le circuit se fait via la source, du plus de l’anode vers le moins du filament, et dans l’ampoule du moins du filament vers le plus de l’anode.
Autre chose tout aussi intéressante, si on inverse les polarités, le courant ne passe plus, donc …donc … nous avons une effet …valve ( comme la chambre à air du vélo ), qui s’appelle communément effet Diode, CQFD.
Un autre Yankee ( tout aussi passé de la barbarie à la décadence sans passer par la civilisation- Clémenceau), LEE de FOREST a eu une idée en prenant son bain : EUREKA ! Dit-il en plagiant un grec antique et bosseur, et si on mettait une électrode sur le chemin des électrons rien que pour les embêter quand ils vont vers l’anode ? Chargée négativement, les électrons aux aussi négatifs se trouvent « refoulés » au guichet, donc si on module en négatif cette électrode baptisée grille, nous obtenons un flux proportionnel d’électrons vers l’anode, vous me suivez ? Pas de trop près, j’ai horreur de ça !!
A suivre …..
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