Si la triode m’était contée, suite et fin.

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       Donc nous avons le résultat suivant, que si on applique à la grille un signal sinusoïdal passant alternativement négatif/positif dans les limites de fabrication du tube, il va sans dire, nous avons une ruée d’électrons vers l’anode qui amplifie la modulation reçue. Cette lampe basique à trois électrodes s’appelle Triode.

Vous me direz que c’est bien beau mais à quoi ça sert ? Et bien dans le cadre de notre Association Bien Aimée, nous utilisons les vertus d’un signal radio électrique de haute fréquence baptisé Hertzien. Ce signal reçu dans une antenne dite réceptrice nous nous trouvons en présence d’un courant alternatif très faible qui est, je schématise, la porteuse haute fréquence qui « porte « ,en modulation d’amplitude, le signal qui nous intéresse. En passant  ( je vais vite, on en reparlera plus tard  risquant de faire trop long et me faire rappeler à l’ordre par le rédac’chef), par un circuit oscillant ( bobinage/condensateur variable) et un redresseur de signal et alors là, on a le choix, galène, diode et autres montages précurseurs, tube à limaille par exemple, nous obtenons, ( comme le beurre après l’écrémeuse et la baratte) notre signal modulé toujours très faible. Un casque à forte impédance peut arranger les choses mais en appliquant notre signal anémique à la grille de notre triode, nous allons lui donner du pep’s qui le fera mieux entendre, ce qui est, convenons en , le but initial de la TSF.

Notre triode peut être aménagée, on lui met des grilles supplémentaires, une grille écran qui chargée positivement accélérera nos petits électrons ,(chahutés par la grille de commande) , vers l’anode. Le plus bête dans l’histoire, c’est qu’en allant se fracasser sur l’anode comme à la sortie d’un lieu public où il a eu un accident, des électrons vont « rebondir » sur l’anode et pour les  récupérer au vol, on installe une troisième grille surpresseuse qui gentiment renvoie nos électrons cabossés surnuméraires vers la cathode ou la masse.

Par commodité on appelle la commande G1, l’accélératrice G2 et la surpresseuse G3.

A ce niveau, je m’aperçois, suis-je bête, que je n’ai décrit que la lampe à chauffage direct, il faut dire que l’on remontait à l’époque où Jésus Christ était garde champêtre, entre temps, on a amélioré la chose.

En bas de notre pétoche, le filament reste là, il y est bien, mais il chauffe une autre électrode appelée cathode, qui, elle émet les électrons, de la sous-traitance en quelque sorte, mais qui a un avantage le filament est chauffé  en alternatif généralement et en moderne 6.3 volts, ce qui affranchissaient les premiers postes du courant batterie et être raccordés au secteur 110 volts de l’époque.

Nous avons fait de nos petites mains mais sous la houlette de notre Mentor préféré et lui aussi Bien Aimé (Comme le vagabond), un poste antique et à réaction qui utilisait une lampe ECL 80. Dedans, nous retrouvions une cathode commune, une grille de commande et une anode pour la triode de détection suivie d’une penthode ayant 3 grilles ( voir plus haut) et une anode de sortie de casque.

 Bon c’est pas tout ça, on cause, on cause mais c’est l’heure du frichti suivi de la sieste, alors bonne lecture et à bientôt, (si je ne me suis pas fait virer avant) si vous le voulez bien pour de nouvelles Le Bleu

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