Petit historique :

Depuis les années 50, les postes de radio sont équipés d’un cadre interne à l’appareil pour la réception des petites et grandes ondes (cadre à air puis cadre à ferrite).

Antérieurement à cette époque, il fallait raccorder le récepteur à une antenne et une bonne prise de terre.

L’antenne extérieure donnait en général de bons résultats, à condition toute fois qu’elle ne soit pas érigée dans un milieu parasité

Pour des raisons de commodité, les utilisateur utilisaient une antenne intérieure (antenne spirale accrochée au mur par deux punaises), et la c’était une catastrophe !

Tous les parasites de l’immeuble et de son voisinage perturbaient la réception au point de la rendre très difficile à certains moments de la journée.

Pour remédier à ces problèmes des constructeurs ont mis au point le « cadre antiparasite »

Cette petite merveille a révolutionné le monde de la radio

Les chers z’auditeurs pouvaient profiter d’une réception ou les craquements en tout genre étaient éliminés au prix de quelques manipulations supplémentaires !

Mais qu’elle est cette merveille ?

Tout simplement un amplificateur haute fréquence accordé.

Le circuit d’accord est composé d’une bobine mise en série avec une ou deux boucles(diamètre d’environ 50 cm) et accordé par un condensateur variable.

Une commutation assure le passage GO/PO.

Le réglage de l’accord se fait par la commande d’un condensateur variable (il faut refaire le réglage lorsque l’on change de station).

L’amplification est assurée par un tube (pentode)

L’alimentation du tube en 6,3 Volts pour le filament et les 250 Volts pour la tension anodique est soit  autonome (transfo, valve et condensateurs de filtrage) sur  les 110 ou 220 volts du secteur, soit par un bouchon « voleur »  qui prend ces tensions sur le support du tube BF final  du poste de radio.

La sortie du signal HF amplifié se fait par un cordon équipé de fiches bananes mâles branchées sur les douilles « antenne » et « terre » du poste.

Ce dispositif capte seulement la composante magnétique de l’onde radio.

Cette caractéristique  associée à un effet de directivité élimine la plupart des parasites industriels.

Et maintenant la description d’une version « moderne » du cadre antiparasite de nos anciens :

Cette petite réalisation menée à bien vous permettra  de faire fonctionner dans d’excellentes conditions vos postes anciens.

Afin de réaliser un modèle de petit de petit format, le cadre de réception est un modèle à ferrite récupéré sur un poste (à lampes ou transistors) hors d’usage.

L’amplification est assurée par un transistor à effet de champ (FET)  ; un BF245 ou un 2N 3819 feront l’affaire (attention les brochages sont différents)

Ce type de transistor présente une impédance d’entrée élevée, ce qui permet de ne pas amortir le circuit oscillant.

Il vous faut donc :

1 Cadre ferroxcube équipé de ses 2 bobines

1 Transistor FET BF 245 ou 2N3819

1  Résistance de 1 mégOhm

1 Résistance de 1 k Ohm

1 Résistance de 1 0k Ohm

1 Condensateur de 22 nF

1 Condensateur de 0.1 µF

1 Condensateur variable 300 pF environ (j’ai utilisé un condensateur de BCL à transistors de 2x 300 pF  – une seule cage est connectée)

1 Clip pour pile 9 Volts

2 Fiches bananes mâles (une rouge et une noire)

1 Inter unipolaire

1 Inverseur bipolaire

1 Mètre de scindex

1 Boîtier plastique ou bois ( pas de métal)

1 bouton (si possible gradué)

1 Diode LED faible consommation

Pour info l’ampli consomme 1 mA et j’ai trouvé une LED qui alimentée par une résistance de 10 K Ohm s’allume correctement pour un courant de 1 mA

Attention, souder le FET en dernier en prenant soin de débrancher le fer à souder ou mieux en court-circuitant ses trois connexions. Ce type de transistor étant particulièrement sensible à l’électricité statique.